La « Casa Ludo Wirix » est née en 1997.
Grâce à vous tous et à votre générosité, notre action à Valparaíso continue de plus belle et réussit à chaque tournant à dépasser les problèmes qui surviennent… (historique).
C’est un résultat qui dépasse toutes nos espérances, celles dont nous rêvions en 1995, quand le projet est né dans nos cerveaux rêveurs, mais aussi en 1997, quand – enfin - le centre d’appui scolaire « Ludo Wirix » ouvrit ses portes dans le quartier La Palmera, Cerro Esperanza, de Valparaiso.
D’agrandissements successifs en changements de responsables, de difficultés surmontées en succès cumulés, nous avons lors de chacune de nos visites annuelles pu constater l’évolution surprenante des choses.
Celle de «nos mamans» du quartier, devenues responsables du projet, d’abord. Elles qui ont réussi l’étonnante gageure de se « libérer » de l’étau que constituait leur état de femme au foyer, mais aussi de dépasser un cruel manque de formation et d’études. Beaucoup de larmes et de tensions, mais au bout du compte une victoire sur elles mêmes et le machisme ambiant. C’est Angela, une de « nos » quatre mamans qui nous racontait que son mari acceptait aujourd’hui même de cuisiner pour elle quand elle était retenue par les enfants…
Les mamans-monitrices s'appelent : Tita, Raquel, Angela et Silvia.
Celle des enfants, ensuite. Que de surprises dans ces notes qui s’améliorent et dans ces examens qui se passent sans accrocs !
Et que de plaisir de voir les plus anciens venir raconter comment, grâce à la petite école, ils ont pu échapper à la rue, mais surtout se sentir entourés, valorisés.
Que dire aussi d’Angélica ? Elle qui découvrit cette action alors qu’elle était déjà lancée depuis plusieurs années, en fit, à force de pédagogie et d’affection, un véritable modèle qui maintenant se copie… Extraordinaire « petite femme »…
Car, et ce n’est pas la moindre de nos fiertés, d’autres femmes viennent maintenant voir la « Ludo Wirix » d’un peu partout pour s’en inspirer. Tel ce groupe de femmes du quartier de « La Pintana », à Santiago, qui m’ont raconté – enthousiastes – à quel point les « mamans » de Valparaíso leur avaient servi d’exemple, de moteur, de « pompe à courage » face à des difficultés semblables. Et que nous avons adoptées à notre tour (voir nos deux projets à la Pintana).
Et enfin, quel vrai bonheur de voir ces jeunes étudiant(e)s de l’Université Francisco Santa María de Valparaíso, se mettre bénévolement au service du projet « Ludo Wirix », ici pour installer le réseau électrique, là pour donner des cours, partout pour diffuser l’expérience…
Bref, un succès humain. Un espoir aussi que celui de pouvoir compter sur des gens mis en autonomie, afin que seul le pire ne soit possible.
MERCI ! Et peut-on vous dire : continuons ?
Chaque année, la Case Ludo Wirix a besoin 8.000 euros.
C’est très peu et c’est énorme.
Sans vous ce ne sera pas possible.
